Samedi 17 septembre 2005
13h30 | Départ du bus de Ramonville pour l'Isle-Jourdain |
14h30 | Arrivée au Pigeonnier de Guerre. Regroupement avec les personnes venues en voiture |
14h45-15h30 | On se rend tous en car chez M. GUYON : visite de son élevage de magnifiques pigeons Sotto Banca, espèce sélectionnée pour les concours avicoles |
15h45-16h15 | Visite du beau Pigeonnier de Guerre, restauré par Éliane BAJON, en préservant les habitacles intérieurs des pigeons, ce qui est très rare |
16h30-17h30 | Goûter (offert par l'association) |
18h30 | Retour du bus à Ramonville et des voitures vers Escatalens |
Dès le Moyen-Âge l'élevage de pigeons
dans des « colombiers », ou « pigeonniers », était pratiqué dans des pays à
l'est de la mer méditerranée (Grèce, Turquie ...). Après le retour des soldats
partis pour les Croisades, vient l'idée de pratiquer cet élevage en France.
Seuls les seigneurs féodaux avaient alors
le droit de posséder des pigeonniers. Pendant la Révolution, le 4 août 1789,
ce privilège est supprimé. Les paysans ont eu dès lors le droit d'en construire.
C'est à partir de ce moment que les pigeonniers sont construits en grand nombre,
particulièrement dans nos régions.
BUTS :
L'élevage des pigeons avait deux buts
: la chair (comme aliment), et la fiente (comme engrais). Cet engrais, appelé
« colombine », était répandu les jours de pluie afin d'être dilué et ne pas
brûler les cultures.
ARCHITECTURES
RENCONTRÉES :
Le pigeonnier pied de mulet appelé aussi « pigeonnier toulousain » doit son nom à sa forme qui rappelle le pied d'un mulet. Le toit, en tuiles « canal » est orienté de façon à abriter les ouvertures des vents dominants. | |
Le pigeonnier tour ou sur colonnes construit en pierres sèches, il est souvent détaché et même isolé dans les champs ce qui, aujourd'hui, gène les labours modernes | |
Le pigeonnier grenier ou porche est construit directement dans la façade de l'habitation. |