Mains en fête - Album photo
Sortie : une ancienne mégisserie (fabrique de cuir)

Dimanche 11 mars 2007. Maison des Métiers du cuir
La transformation des peaux de bêtes en cuir : visite d'une ancienne mégisserie : les différentes étapes de la transformation du cuir, de la peau aux objets fabriqués en cuir. Atelier maroquinerie pour les enfants, interprétariat LSF.

Graulhet, bourgade née sur un îlot rocheux entre le Dadou, le ruisseau du Verdaussou et les marécages du Jourdain, située au cœur du Tarn à égale distance de Castres et d’Albi. À l'origine du nom de la ville : celle de « Granolha », traduction de « Grenouille » dont le nombre fut impressionnant aux portes du village dans ce temps de marécages et autres ruisseaux. Véritable culture locale depuis des siècles, le travail du cuir a fait de Graulhet la capitale de la basane, cuir essentiellement utilisé pour la doublure des chaussures. Elle reste aujourd'hui, le plus grand centre français de mégisserie : le tannage de petites peaux.

On parle de mégisserie à propos du tannage des peaux d'ovins, caprins ou vachettes destinées à l'industrie de la chaussure, de la ganterie ou de l'habillement.
" Megissier : artisan dont le mestier est d'accommoder les peaux de mouton, de veau... pour les rendre propres aux differents usages où on les veut employer, excepté à ceux qui regardent le mestier de Conroyeur ou de Pelletier."

Il existe deux étapes principales du travail du cuir :

  • Le travail humide
  • Le travail à sec
Dans un premier temps, la peau est séparée de ses poils, de l'épiderme et des tissus sous-cutanés. Elle prend l'aspect, pour résumer, d'un parchemin. Sur la surface extérieure de la peau se trouve la fleur, qui rend compte de l'aspect et la qualité de la peau. Ce n'est qu'après un nettoyage complet, en utilisant des produits chimique et une décharneuse que peut démarrer le tannage.

La peau, à l'origine derme vivant, riche en collagène, serait, sans traitement, soumise à la putréfaction. Le tannage est le traitement de la peau morte, pour l'empêcher de pourrir, par l'impregnation de substances dites tannantes, végétales ou minérales (aujourd'hui écorces d'arbre, sels de chrome...).
Avec le tanin végétal on obtient une peau très peu souple que l'on appelle la basane. Pour appréhender ce produit, il vous suffit de regarder à l'intérieur d'une paire de chaussures de cuir. La doublure, d'aspect chair, est très souvent conçu avec de la basane. Cela dit, la basane sert aussi à faire du cuir.
Le tannage minéral, lui, est à base de chrome. Au contraire du tannage végétal, il donne une peau très souple, dont se régalent les ateliers de confections. Mais le tannage minéral est aussi employé sur des peaux fraîches issues des abattoirs et appelées picklés. Ces peaux sont généralement trempées dans l'acide puis dans une saumure, pour les stabiliser et assurer leur conservation.
À partir de là, le travail de teinture, qui va donner une couleur artificielle à la peau, peut commencer. Le travail humide arrive à son terme.


 



Tout juste sortis du bus
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Premières explications
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Des peaux bien travaillées
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Un lieu essentiel…et secret… le laboratoire d'essais
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Des machines impressionnantes pour assouplir le cuir
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Un séchage dans les meilleures conditions
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après la tannerie, le travail de maroquinerie
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Pause pique-nique
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à l'atelier, chacun s'active
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Du côté des grands aussi
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Jeanine à l'emporte-pièce
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Un travail très délicat
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Enfin, la déco
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Toutes les œuvres
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Et tous les artistes
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Le goûter avant de reprendre le bus
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